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Le Beaujolais, un vin d’exception à déguster sans modération

Le vignoble du Beaujolais s’étend de Lyon à Mâcon, sur 55 kilomètres du nord au sud et 15 kilomètres d’est en ouest. Il regroupe 85 communes du Rhône et 11 de Saône-et-Loire, couvrant environ 19 000 hectares avec 3 500 exploitations. Le vignoble utilisé pour produire les vins qui bénéficient de la mention « village » couvre 6 300 hectares, répartis sur une quarantaine de communes.

Les caractéristiques du terroir Beaujolais

Le climat est maritime, tempéré, avec des influences à la fois méditerranéennes (étés chauds) et continentales (orages d’été, brouillard givrant et hivers bas). Il y a donc une différence de température importante. Les hautes montagnes du Beaujolais (1 000 mètres d’altitude) offrent une protection contre les pentes viticoles à l’est. Comme en Alsace, cela crée un effet foehn, assèche les masses d’air de l’ouest et fait monter les températures. La large vallée de la Saône joue également un rôle central, apportant une excellente luminosité et véhiculant les influences méridionales, notamment la chaleur intense de l’été. La hauteur des coteaux par rapport au fleuve isole la plupart des vignes des brumes qui inondent souvent la vallée de la Saône.

Les techniques de production du vin du Beaujolais

Les méthodes de vinification les plus traditionnelles en Beaujolais (et ailleurs) impliquent la macération dite semi-carbonique, dans laquelle la vendange est entière puis soumise à un pressurage plus ou moins intense, dans le but d’extraire le vin contenu tout au long du processus de fermentation. Essuyer, effleurer, laisser tomber, casser les bouchons qui se forment naturellement dans le haut de la cuve, faciliter l’extraction ; ces opérations sont effectuées plus ou moins souvent, selon la structure que l’on souhaite donner au vin d’une part, et d’autre part la maturation phénolique des raisins (effet année). En effet, s’il y a un écart entre la maturité alcoolique et la maturité phénolique (tiges vertes), on risque de donner des saveurs herbacées/végétales au vin en extrayant des tanins verts.

La température joue également un rôle très important dans la nature des molécules extraites et la structure du vin produit. Des gens comme Nicolas Chemarin optent pour des fermentations longues (jusqu’à 30 jours) à basse température (20 °C), tandis que ceux comme Mathieu Mélinand choisissent des fermentations plus courtes à des températures plus élevées (30 °C ou plus). Évidemment, la gestion de la température n’est possible que si on est équipé d’un ballon thermorégulé.

Les vins obtenus sont généralement bien structurés et demandent un peu de temps à la dégustation. Les meilleurs vins vieillis sont également élaborés de cette façon. En revanche, dans les années difficiles, la viticulture demande beaucoup de soin, en récoltant des raisins mûrs et sains pour ne pas extraire d’éléments indésirables. La « tradition » du Beaujolais s’appelle Desvignes, Janin, Château Thivin, Richard Rottiers, Jean-Marc Burgaud, etc.

Les particularités gustatives du vin du beaujolais

Qui a dit qu’il fallait servir du vin rouge à table ? Une bouteille de Beaujolais suffit parfois ! Cependant, vous aurez le meilleur goût du Beaujolais accompagné d’une grande assiette de charcuterie et d’un grand groupe d’amis !

Si vous souhaitez continuer à vous régaler à table, n’hésitez pas à associer le poulet à la crème ou le saucisson brioché lyonnais avec une bonne bouteille de Beaujolais nouveau. Les arômes de fruits rouges et la souplesse de ce vin peu tannique complètent ces plats de bistrot.

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